IMMOBILIER : OÙ ACHETER À LYON, POUR HABITER OU POUR LOUER
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IMMOBILIER : OÙ ACHETER À LYON, POUR HABITER OU POUR LOUER
Dans la métropole lyonnaise, l'inflation pourrait enfin ralentir dans l'immobilier.
Dynamisme économique, forte proportion de cadres, rénovation des secteurs Confluence et Gerland… Les causes ne manquent pas à l’inflation constatée à Lyon, qui avoisine les 6% sur un an."Elle devrait marquer le pas, les acquéreurs se montrant désormais plus raisonnables", assure Denis-Pierre Simon, président du Conseil régional des notaires de Lyon.
Vous êtes primo-accédant
- Bien à cibler : deux-pièces des années 1960-1970 ou 1980-1990, à rafraîchir.
Secteurs à prospecter : Point-du-Jour, Vaise, Gerland, Jean-Macé, Villeurbanne.
Budget à prévoir : 100.000 à 180.000 euros.
Si la clientèle de primo-accédants privilégie toujours les VIIè et VIIIè arrondissements, elle élargit souvent ses recherches à Vaise (IXè), ainsi qu’aux quartiers, dans le Vè, du Point-du-Jour et de Ménival. "Dans ce dernier secteur, les deux-pièces des années 1960 à 1970 se monnaient environ 2.000 euros le mètre carré", assure Gilles Vaudois, de l’agence du même nom. Un tarif qui grimpe à 2.600 euros le mètre carré dans la périphérie prisée, à l’instar de Villeurbanne.
Côté neuf, quelques programmes sont proposés à tarif plafonné, variant selon le secteur de 2.800 à 3.600 euros le mètre carré. Soit 20% au-dessous des prix du marché. A condition d’être éligibles au PTZ (prêt à taux zéro), ils permettent en plus d’accéder au Plan 3A, un coup de pouce de 2.000 à 5.000 euros versé par le Grand Lyon. Pour 2018, 1.200 primes sont annoncées. Ne traînez pas : la précédente enveloppe, de 1.100 primes, avait été épuisée plus vite que prévu.
Vous êtes secundo-accédant
Biens à cibler : quatre à cinq-pièces des XVIIIè et XIXè siècles.
Secteurs à prospecter : vieux Lyon, Presqu’île, Tête-d’Or, Préfecture, Brotteaux.
Budget à prévoir : en moyenne 500.000 euros.
La forte inflation n’a pas grippé ce marché. "Exigeants, les acquéreurs attendent néanmoins une bonne affaire qui n’existe plus", note Nathalie Mentre, d’OptimHome. Pour preuve, dans les secteurs cotés comme la Presqu’île ou la Tête-d’Or, il faut désormais prévoir un minimum de 4.500 euros le mètre carré pour une grande surface aux prestations anciennes (cheminée, parquet, hauteur sous plafond). Près de la gare Perrache, ce beau quatre-pièces de 87 mètres carrés est même parti à 515.000 euros, soit un record de 5.920 euros le mètre carré. Pour un loft à rénover du vieux Lyon ou sur la colline de la Croix-Rousse, la note varie de 3.000 à 4.000 euros le mètre carré.
Vous êtes investisseur
Bien à cibler : deux-pièces avec gros travaux de rénovation.
Secteurs à prospecter : hypercentre (Ier, IIè, IIIè et VIè arrondissements), Croix-Rousse.
Budget à prévoir : à partir de 150.000 euros.
En dépit d’un faible rendement, les secteurs de la Croix-Rousse et des Terreaux attirent toujours les investisseurs, qui dépensent 3.700 à 4.500 euros le mètre carré. Mieux vaudra viser la Part-Dieu, qui bénéficie de la réhabilitation de la rue Garibaldi et se négocie aux alentours de 4.300 euros le mètre carré. Quant au vieux Lyon, il se prête à la location en Airbnb. Mais prudence. D’abord, parce que les biens s’y vendent à prix d’or, à l’image de ce 33 mètres carrés, près de l’église Saint-Georges, parti à 159.000 euros (4.820 euros le mètre carré) alors qu’il nécessitait de gros travaux.
Ensuite, parce que la municipalité accentue ses contrôles. Depuis février, un numéro d’immatriculation, attribué en mairie, doit obligatoirement figurer sur l’annonce. Et, pour les biens de moins de 60 mètres carrés, il faut obtenir une autorisation de meublé touristique, valable neuf ans. Il y a donc fort à parier que certains investisseurs se replient sur les parkings. Budget à prévoir en plein centre (Ier arrondissement), selon Monsieurparking.com : 38.000 euros pour 3,9% de rendement.